Dans le cadre de notre partenariat dans le projet EUROPEEN FORUM piloté par l'université de Grenade, Esther Fouchier s'est rendue à Toulouse pour animer plusieurs activités

 

 
 





 

·       Le jeudi 24 novembre à 12h00 repas débat «  Les femmes victimes de violences » Faourette 13 rue de l’Ukraine à Toulouse

Chaque jeudi depuis 30 ans l’association partage organise dans le quartier Toulouse «  grand Mirail » un repas pour les habitants du quartier avec des denrées offertes par la banque alimentaire. A la suite du repas un débat a lieu sur un thème diffèrent, ce jour là il s’agissait de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Esther Fouchier a rappelé le continuum des violences :

Violence verbale, physique , harcèlement moral, harcèlement de rue, viol…

Ainsi que les mesures gouvernementales pour combattre cette violence.

En 2021 il y avait en France 122 victimes et en 2022 déjà 120 .

Plusieurs participantes ont présenté leur vécu , leurs difficultés et les conditions qu’elles ont du réunir pour être protégée.

Esther Fouchier a insisté sur le fait qu’il est difficile d’exercer une pleine et entière citoyenneté lorsqu’on est victime de violence et de discrimination. Elle a détaillé les recommandations du programme FORUM concernant ce thème qui est un des sept que les partenaires ont mis en évidence .

 





A 19h30 projection débat dans le cadre du cinéclub de la Diversité de Karavan, du film de Jérôme Cornuau « C’est pas de l’amour » suivi du débat

Le film raconte l’histoire de Laetitia, jeune mère au foyer, qui découvre que sa voisine Hélène est victime de violence conjugale. Harcelée mentalement et physiquement par son mari, homme en apparence charmant, Hélène refuse d'accepter son statut de victime jusqu'à se considérer coupable. Devant ce déni douloureux, Laetitia tentera tout pour la sauver.

Lors de la projection du film «  C’est pas de l’amour » à l’espace des diversités et de la laïcité, Esther Fouchier a présenté le Forum Femmes Méditerranée , notamment son action contre les violences pour la défense des droits des femmes migrantes et le projet de lutte contre les stigmatisations des étrangers, sexiste et raciste du projet Forum. Un débat a eu lieu sur les faibles peines que donne les tribunaux aux hommes violents, les difficultés de faire appliquer la loi , le peu de moyen financier pour la formation des responsables de la police, de la justice et des travailleurs sociaux . Beaucoup de témoignages de femmes victimes de violence se sont succédé au cours de la soirée.

 




·       Le vendredi 25 novembre à la Toguna – association Partage Faourette à 16h30- Rencontre débat et présentation des résultats du projet Forum avec les associations Toulousaines dans  un autre quartier de Toulouse un repas couscous a été organisé . Ensuite la présentation du dispositif de place d’hébergement des femmes de victimes de violence à Toulouse a été présenté mais le temps de fort de cet après-midi a été la réunion des partenaires et des bénéficiaires au cours de laquelle a été présenté le programme Forum dans son intégralité avec une intention particulière sur le thème des droits fondamentaux de la violence et de l’insertion professionnel . Les revendications ont été détaillés , un débat passionnant s’en est suivi et quelque revendications plus concrètes ont été formulé avec promesse par le FFM de les transmettre a l’université de Grenade et aux partenaires du FFM.

 


 


·       Le samedi 26 novembre au sein de l’APIAF 31 rue de l’Etoile à Toulouse à 10h00 Atelier d’écriture « Récits d’Exils » animé par Esther Fouchier

Dans un premier temps les 13 participantes ont pu grâce à l’exercice l’inséminateur donner des définitions de l’exil par rapport a leur vécu . Ensuite à partir d’une première phrase, « citation sur l’exil d’écrivains connus » elles ont rédigé un cours texte racontant leur parcours migratoire et leur volonté d’accéder à une forme de dignité humaine.

Le dernier exercice a consisté à inventer un récit d’exil, à partir de chiffres, personnages, carte postal et lieux piochés dans « le panier de l’exil » mais c’est surtout leur vécu qui a guidé leur plume .